5 conseils anti-greenwashing

L’engagement en faveur de l’environnement est devenu un enjeu majeur pour les entreprises. Cependant, les pratiques de « greenwashing » sont encore trop souvent utilisées et font monter la défiance chez les consommateurs. Selon une récente étude Google Cloud, 72 % des consommateurs américains pensent que les entreprises surestiment leurs efforts en matière de développement durable. Pour éviter de tomber dans ce piège et s’assurer d’une parfaite cohérence entre sa communication et la réalité de son action, voici cinq conseils anti-greenwashing à destination des entreprises.

Si vous souhaitez en savoir plus sur les stratégies de greenwashing à éviter, rendez-vous sur cet article.

1) Être transparent

Le premier de nos conseils anti-greenwashing est certainement le plus important : adopter une politique de transparence totale. Ne pas mentir, évidemment, mais ne pas non plus commettre d’omission coupable. La transparence est la pierre angulaire de toute démarche authentiquement durable. Cela implique de fournir des informations claires et vérifiables sur les mesures mises en place pour réduire votre empreinte écologique. Vous devez communiquer une vision globale de la réalité environnementale de votre entreprise, sans laisser de côté les efforts qui doivent encore être réalisés. La publication de rapports annuels sur le développement durable peut aider à prouver votre réelle implication.

2) Se fixer des objectifs réalistes

Votre entreprise doit se fixer des objectifs environnementaux concrets et réalistes. Prendre des engagements atteignables, prévoir une feuille de route précise et expliquer la manière dont vous allez atteindre ces objectifs. En vous fixant des ambitions réalisables, vous démontrerez ainsi votre engagement authentique.

Autre élément très important, ne pas se fixer d’objectifs si leur atteinte suppose la mobilisation de solutions qui n’existent pas encore ou sont hors de portée. Si, pour atteindre sa mission, une entreprise dépend d’une innovation incertaine, cela peut être considéré comme du greenwashing.

Il est préférable de définir des objectifs plus modestes et progressifs, qui peuvent régulièrement être évalués en fonction des progrès réalisés. Cela permet à votre entreprise de montrer qu’elle est sérieuse dans sa démarche, tout en évitant les accusations de greenwashing.

3) Être précis, clair et pédagogue

Le jargon et les termes techniques sont souvent impressionnants. Ils peuvent cependant aussi prêter à confusion et, dans certains cas, être utilisés pour déguiser des pratiques moins vertueuses. Utilisez les bons termes à bon escient : « neutralité carbone », « égalité femme-homme », etc.

Partagez des preuves de vos engagements. Documentez vos actions, donnez accès au bilan carbone, à vos plans d’actions et d’objectifs… Expliquez les mesures que vous prenez pour réduire votre impact, les résultats que vous avez obtenus et vos outils de mesure.

Inscrivez votre action dans des référentiels et cadres précis comme le GRI (Global Reporting Initiative), SBTi (Science Based Targets), TCFD (Task Force on Climate Related Financial Disclosures) ou encore la loi énergie-climat pour les investisseurs et gestionnaires d’actifs, etc.

4) Être humble

La RSE n’est pas une course et il n’y a pas de ligne d’arrivée à franchir. Inutile de survaloriser de petits succès en les présentant comme s’ils étaient des victoires majeures. Présentez-les plutôt comme des étapes sur le chemin de la durabilité. Autrement dit, seule une action aux impacts significatifs par rapport à la réalité de l’entreprise mériterait d’avoir une mise en avant significative.

Reconnaissez que votre entreprise a encore du chemin à parcourir. Pointez vos limites et évoquez les difficultés rencontrées. Il n’est pas nécessaire d’être parfait pour communiquer.

5) Contextualiser

Enfin, dernier de nos conseils anti-greenwashing, il est crucial de contextualiser vos actions et vos impacts. Cela signifie non seulement expliquer ce que fait votre entreprise, mais également comment cela s’inscrit dans un contexte plus large.

Par exemple, si votre entreprise a réduit ses émissions de CO2 de 20 %, cela semble impressionnant. Mais si l’industrie dans laquelle vous opérez a en moyenne réduit ses émissions de 30 %, votre performance n’est pas si remarquable. En contextualisant vos actions, vous donnez une image plus précise de votre performance environnementale.

Il est donc important de se positionner face aux acteurs de son secteur, mais également sur l’enjeu environnemental au global.

En résumé, le moyen le plus efficace de lutter contre le greenwashing est de s’engager sérieusement et authentiquement en faveur de la durabilité. Cela signifie être transparent, fixer des objectifs réalistes, communiquer explicitement, rester humble et toujours contextualiser vos actions. En adoptant ces astuces anti-greenwashing, votre entreprise pourra plus efficacement démontrer de son véritable engagement.

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Publié le 13 juin 2023 par Team Edito

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